Pendule Signée CAUSARD d’époque Louis XVI

Une petite pendule de cheminée en bronze finement doré et ciselé de forme néoclassique à fort caractère architectonique d’époque Louis XVI signé CAUSARD.

Le cadran, porté par un fût central composé d’une colonne cannelée établie sur une couronne de lauriers et accostée de deux larges volutes ajourées en consoles inversées à enroulements feuillagés. Il pose sur une base à section carrée sur un socle à ressaut central ajouré d’un treillage de fleurette orné d’une guirlande de laurier en bronze doré sur les quatre faces sur un fond de tissu rouge foncé d’où laisse s’échapper le timbre de la sonnerie.

Il pose sur un socle de marbre noir à ressaut central ponctué en son centre et de part et d’autre par un motif de quartefeuille en bronze ciselé et doré.
Au sommet, la délicate composition d’un couple de colombes aux ailes déployées se béquetant au-dessus de nuées (thème de l’Amour cher au XVIII° siècle et propre à ce type de pendule) pose sur le trophée d’une torche et d’un flambeau représentant le triomphe du Jour sur la Nuit.

Le cadran circulaire émaillé blanc indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes.

Les aiguilles en laiton doré sont finement découpées et ciselées.

Le mouvement à fil est d’origine.

Sonnerie au passage

Le cadran signé Causard. Her DU ROY
SuiVT. LA COUR
Epoque Louis XVI

Edmé Jean CAUSARD ou CAUSSARD, Horloger du Roi, Suivant la Cour
Marchand Horloger privilégié du Roi vers 1753


Dimensions :
Hauteur : 36 cm
Largeur : 23 cm
Profondeur : 12 cm

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Edme CAUSART, grand nom de l’horlogerie française du XVIII° siècle, fit parti des horlogers privilégiés suivant la cour – fixé au nombre limité de quatre. Créé en 1485, les membres de ce corps avaient à l’origine la charge de « pourvoir aux vivres, marchandises, et denrées nécessaires à la suite de la Cour ».

Nous retrouvons de nombreux modèles de CAUSARD dans l’ouvrage de référence de Pierre KJELLBERG, Encyclopédie de La Pendule Française du Moyen-Age au XX° siècle, les Editions de l’Amateur, Paris, pages 75, 101, 126, 135, 188, 245, 299

Notre petite pendule est la parfaite illustration de l’engouement du « goût à la grecque » dans les arts décoratifs du XVIII° siècle suite aux découvertes des ruines de Pompéi et d’Herculanum et à la « Supplique aux orfèvres… » de Cochin en 1754 en faveur d’un changement stylistique et d’un retour radical aux inspirations à l’antique face aux excès stylistiques de la rocaille de ses contemporains

Elle a conservé sa dorure et ses brunis diffusant l’irremplaçable chaude et profonde lumière de la dorure de cette époque.